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Live report : le récit de nos aventures au festival Rock en Seine

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C’est bientôt la rentrée, eh oui, et qui dit rentrée dit Rock en Seine ! Onzième édition et  plus de 118 000  personnes étaient au rendez-vous. Un record d’affluence et pour cause une programmation aussi riche que diversifiée mêlant rock, électro, hip-hop, soul. De quoi satisfaire les quelques milliers  de festivaliers venus en masse fouler la pelouse de l’immense Domaine de Saint-Cloud. Plus de 460 hectares mis à disposition pour accueillir 4 scènes et  56 artistes. Parmi eux, certains nous ont charmés d’autres beaucoup moins….

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Tame Impala - La force tranquille.

4 garçons aux cheveux longs, adolescents, plutôt timides. Une appréhension prend alors le dessus lorsque l’on voit tous ces petits détails mais dès les premières notes on comprend très vite qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Une voix lancinante ressemblant fortement à celle de John Lennon. Un pur voyage psychédélique qui nous emmène dans un tout autre univers. Un groupe à la fois troublant et envoutant venant d’une autre planète. Le calme et la douceur du chanteur Kevin Parker apaise alors un public captif et conquis.

Franz Ferdinand - L’indétrônable.

« RIGHT ACTION FRANZ FERDINAND ». Voilà ce qui était écrit sur le panneau noir et blanc de la Grande Scène. Et oui, coup de cœur obligatoire pour Les Ecossais de Franz Ferdinand venus défendre leur quatrième et tout nouvel album, « Right Thoughts, Right Words, Right Action », sorti le 26 août. Alex Kapranos, et ses 3 compères n’ont rien perdu de l’énergie qui les a fait connaître il y a maintenant dix ans. Franz Ferdinand a enchaîné un nombre impressionnant de ses tubes en commençant par « No you Girls » et en continuant avec « Take me out » et « Ulysses ».

Pas le temps de reprendre son souffle qu’Alex Kapranos enchaine les nouvelles chansons de son dernier album, en avant-première,  a un rythme effréné ne laissant aucun moment de répit au au public et aux vigiles qui n’arrivaient plus à gérer la foule en délire. Les nouveaux titres disponibles en streaming étaient  déjà inévitablement connus par cœur d’une partie des festivaliers tels que « Right action », « Evil Eye », « Bullet » ou encore « Love Illumination ». Sans surprise, l’un des meilleurs concerts de cette onzième édition de Rock en Seine.

Franz Ferdinand - Rock En Seine 2013

Crédit : Nicolas Joubard

Black Rebel Motorcycle Club - Les rebelles.

Déjà présent en 2010 à Rock en Seine, BRMC revient en puissance avec du rock pur et dur. Des riffs de guitares bien lourds et saturés. Un chanteur tout de noir vêtu, capuche sur la tête. Pas de sourire, pas même un regard au public. Une atmosphère sombre et mystérieuse émane de ce groupe, et c’est sans nul doute ce qui a encore plus attisé  la curiosité du public. Décidément ils ont tout compris.

La Femme - Les décalés.

un look atypique travaillé : costume militaire US, imperméable, béret, chemises hawaïennes et une prestation scénique survoltée : Voilà un mélange qui fonctionne foncièrement bien. La Femme un groupe composé paradoxalement de 5 hommes et d’1 seule femme a déchainé le public de Rock en Seine. Pourtant tout nouveau dans le milieu, ils arrivent déjà à maitriser et à s’emparer entièrement de la scène comme des pros. Cette aisance et cette facilité nous font presque oublier que ce ne sont que des jeunes âgés d’une vingtaine d’années.

Surprise lorsque la chanteuse entonne le désormais célèbre titre « Sur La Planche » l’un des membres du groupe n’hésite pas à prendre une vraie planche de surf, la jette dans le public et s’installe dessus pour surfer sur la vague humaine de Rock en Seine. Un moment qui restera gravé dans cette édition 2013.

La Femme

Crédit : Victor Picon

Phoenix - Les patrons.

Le groupe le plus attendu du Festival et ils le savent. Conscients de leur notoriété, ils se payent même le luxe d’arriver en voiture de golf et de checker l’un des  vigiles se tenant  à l’entrée de la scène  pour montrer que ce sont eux les patrons. Dès leur montée sur scène, le public les acclame comme de vrai rock star. Quelques membres de la famille de Phoenix étaient même là pour les soutenir et m’ont confié discrètement et avec émotion : «  c’est toujours une fierté de les voir sur scène ». Tel un phoenix, ils ont su déployer leurs ailes et ont livré un show à la hauteur de nos espérances. Le phoenix se caractérise par sa longévité alors longue vie à eux !

Crédit : Sylvere Hieulle

Skip The Use - Les endiablés.

Réputés pour leurs concerts explosifs, Skip The Use nous ont une fois de plus régalés. Une énergie communicative, un chanteur plus que dévoué pour son public, voilà la formule pour avoir un live purement rock et sauvage. Pour leur ultime concert avant la préparation de leur nouvel album, ils mettent le paquet pour finir en beauté. « on m’a dit que le public de Rock en Seine est fou » hurle Mat Bastard. Et effectivement il ne s’est pas trompé. Un public incontrôlable à chaque chanson.

Impossible de rester immobile dans la fosse au risque de se heurter à une meute déchainée. Le groupe s’amuse de cette situation et Mat reprend la parole «  ce n’était pas prévu mais puisqu’ il y a une ambiance de fou on va faire une petite chanson ». Et ce n’est autre que Nirvana – « Smells Like Teen Spirit ». De quoi exciter encore plus un public déjà bien agité. Un concert qu’il ne fallait clairement pas manquer du fait de la puissance vocale et scénique de ce groupe talentueux qui n’a déjà plus à faire ses preuves.

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The Computers : Pourtant encore méconnus en France, ces dandys britanniques aux costumes cravates bordeaux délivrent un son garage, rockabilly fougueux qui fait inévitablement taper du pied. « We are the motherfucking Computers, and we come from the United Kingdom » entame le chanteur Alex Kershaw. Et sans plus attendre, il commence à se balader sur la scène, prend ses aises pour commencer un show plus rock’n’roll que jamais.

Mais ce qu’il aime le plus c’est aller au contact de la foule, sauter dans tous les sens. Les festivaliers ne savaient pas à quoi s’attendre au premier abord, restant réfractaire et stoïque, mais plus le show avance et plus le public se laisse séduire par leur son rock vintage qui contraste clairement avec le nom de leur groupe plutôt high-tech. A voir et à revoir sur scène. Une vraie pépite.

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Alex Hepburn : Après avoir assisté à de nombreux concerts rock, difficile de retrouver l’accalmie. Et pourtant c’est ce que nous retrouvons avec les ballades soporifiques de la chanteuse Alex Hepburn. Mieux vaut l’écouter sur CD plutôt que sur scène au risque de fortes somnolences.

Chvrches : Malgré tous les efforts du monde, impossible d’apprécier la voix criarde, aigue et nasillarde de la chanteuse Lauren Mayberry. Elle n’occupe pas l’espace de la scène et il ne se passe rien de bien intéressant. Sans grand intérêt.

Is Tropical : Pourtant extravertis et provocateurs dans leurs clips, leurs live ne reflètent en rien cette marginalité proéminente, loin de là. Trop calme. Le chanteur déclare vaguement en français : « Nous sommes désolés mais nous avons comme cadeau la pluie ». Oui mais aussi l’ennui.

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Et voilà que Rock en Seine est déjà terminé. La déprime post-festival a déjà atteint de nombreux festivaliers. Et oui, 3 jours ne suffisent pas à rassasier les plus exaltés et ils sont  de plus en plus nombreux. Comme le déclare le directeur du festival François Missonnier « ce bon résultat nous permet de  dire qu’il y aura une édition de Rock en Seine en 2014 ». Et nous l’attendons déjà avec grande impatience.


Remerciements : Merci à toute l’équipe de Rock en Seine, à l’agence de promotion Ephélide et tout particulièrement à Marion Pacé, Solange, Lucie Hahn, Julia-Nastasia Dousse, Anais Roux pour leur gentillesse et leur professionnalisme.

RES Merci


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